Daan, de Malines, a troqué son emploi à proximité de chez lui pour un job chez Actiris. 

« Davantage de flexibilité, un cadre ulticulturel et un état d'esprit ouvert compensent plus que largement le temps de trajet ».

Témoignages

22 mai 2023

Daan Vermeulder (32 ans), de Malines, a troqué, après huit ans, son emploi d'enseignant à Malines contre un emploi de coach au service public bruxellois Actiris, le service public d’emploi bruxellois. Après un peu plus d'un an, il ne le regrette pas une seule seconde.

« Je trouve fantastique de pouvoir travailler sur des projets, mais j'ai surtout gagné en flexibilité. Je peux maintenant choisir quand je travaille et quand je prends congé, à quelle heure je commence ma journée de travail et si je travaille à Bruxelles ou à Malines. Tant qu’un travail de qualité est accompli, tout va bien. Après un an, je ne pourrais plus me passer de cette liberté », déclare Daan. 

Le bureau de Daan se trouve à la Tour Astro, dans un quartier agréable de Saint Josse ten-Noode, mais il est aussi régulièrement en déplacement dans Bruxelles. Il accomplit tous ses déplacements en transports en commun, combinés ou non avec un vélo :

« Je prends généralement le train et le métro. De porte à porte entre mon domicile à Malines à mon bureau à Bruxelles, il faut compter environ 50 minutes. Je fais la dernière partie de mon trajet avec un vélo pliable : c’est super pratique de l'avoir avec moi, même lorsque je suis à Bruxelles pour rendre visite à des partenaires pour des coachings ou des formations. Je n'ai pas de voiture, mais de cette façon, je peux me déplacer très facilement. Lorsque le temps est beau, il m'arrive de faire tout le trajet Malines-Bruxelles à vélo. En 40 minutes, j'y suis. Beaucoup de gens pensent que Bruxelles n'est pas sûre pour les cyclistes. Rien n'est plus faux. Le tronçon le plus sûr de mon parcours ne se situe pas en Flandre, mais bien à Bruxelles. »

L'emploi de Daan lui permet de télétravailler. Bien qu'il aime beaucoup se rendre au bureau pour ses collègues et l'environnement qui le stimule, le télétravail constitue pour lui un énorme avantage :

« La fréquence de mon télétravail varie considérablement d'une semaine à l'autre. Il y a des semaines où je travaille 3 jours depuis chez moi, il y en a d’autres où je suis à Bruxelles pendant 5 jours. En moyenne, je travaille 2 à 3 jours par semaine depuis Malines. Il en va de même pour la plupart de mes collègues. La directive est de télétravailler trois jours, mais à ce niveau également, Actiris est un employeur flexible. » 

Après le travail ou pendant les pauses, Daan aime s'imprégner de l'atmosphère bruxelloise. Ce dont il raffole, c’est manger ses tartines dans le parc de Bruxelles et découvrir peu à peu la diversité et l'ouverture de Bruxelles.

« Bruxelles est complètement différente de l'image flamande standard : elle est moins étroite d'esprit, plus ouverte. Ici, j'entre en contact avec beaucoup de personnes différentes, issues de milieux disparates, je parle plusieurs langues et les gens font tout simplement preuve d’une plus grande ouverture d'esprit. J'apprécie vraiment l’ambiance agréable, l'agitation de la grande ville, le multiculturalisme. C’est quelque chose que je trouvais moins présent dans mon emploi précédent ». 

Doué pour les langues, Daan se sent chez lui à Bruxelles, même si le bilinguisme n'était certainement pas une exigence pour son travail.

« La fonction est une fonction néerlandophone. En principe, tout le monde ici peut tout simplement s’exprimer dans sa langue maternelle. Naturellement, on attend de l’interlocuteur qu'il fasse un effort pour comprendre la deuxième langue nationale. Je remarque surtout que de nombreux collègues, tant francophones que néerlandophones, aiment aussi pratiquer la deuxième langue nationale. Moi aussi d’ailleurs. Il m'arrive même parfois de parler espagnol. Je ne suis pas très bon, mais j'aime le pratiquer ».

Daan ne considère pas le fait d'être néerlandophone comme un handicap, mais plutôt comme un atout.

« Il y a trop peu de néerlandophones dans les services publics bruxellois. Si vous parlez néerlandais, vous avez une longueur d’avance. J'ai aussi réussi mon examen de bilinguisme, ce qui est un agréable bonus sur le plan financier. »

Daan a trouvé son poste tout à fait par hasard par le biais d’une annonce sur Instagram. Il ne s’est pas fait de souci pour son statut ou sa pension. Bien au contraire. Il était prêt à abandonner tout ce qu'il avait construit pendant huit ans dans l’enseignement pour relever un nouveau défi.

« Je ne me fais pas de soucis pour ma pension. C'est loin de mes pensées. Le fait que j’aie pu transférer mon ancienneté a été un avantage inattendu. Ce que j'apprécie particulièrement, ce sont les possibilités qui me sont offertes en termes de développement personnel. Depuis que j'ai commencé à travailler ici, on cherche activement à savoir comment je peux découvrir et utiliser mes talents. C'est un coup de pouce qui m'avait manqué dans ma fonction précédente. »